La charpente est un élément essentiel de la toiture puisque c’est elle qui supporte tous les autres composants. Il s’agit d’un assemblage de pièce de bois ou de métal, servant à couvrir les constructions. Généralement, c’est le charpentier qui met en place la charpente mais de nombreux artisans se spécialisent et sont capables de prendre en charge cette partie du chantier de construction.
Deux types de charpentes sont possibles pour votre maison : la charpente traditionnelle et les fermettes. La charpente traditionnelle est constituée de fermes, de pannes et de chevrons. Une fermette correspond à l’assemblage de plusieurs éléments en bois massif, par embrèvement, boulonnage ou bien clouage.
Chacune de ces charpentes possèdent des avantages et des inconvénients, mais il est tout à fait possible de combiner les deux procédés sur une même toiture.
La charpente traditionnelle
C’est la charpente traditionnelle que l’on voit la plupart du temps dans les maisons anciennes.
Pour la fabrication des charpentes traditionnelles, plusieurs types de bois sont utilisés. Tout dépend de la région de la construction. Certains bois sont en outre utilisés à des époques particulières de l’année. En effet, l’utilisation de ce matériau est soumise à des possibilités momentanées d’exploitation et d’approvisionnement.
On peut noter tout de même l’utilisation fréquente en charpenterie de sapin, de chêne, de châtaignier, d’épicéa, de douglas, de pin, de peuplier tremble, de mélèze et d’orme. Certaines essences de bois permettent même de réduire, voire de se passer complètement de traitement chimique !
La charpente traditionnelle quant à elle permet de bénéficier de combles aménageables spacieux. Elle est cependant un peu plus chère que la fermette, et il faudra de plus ajouter le prix de l’isolation et de l’aménagement des combles !
La fermette
Les fermettes correspondent quant à elles à un procédé bien plus récent, datant des années 50. Cette technique permet de préfabriquer des charpentes bon marché, avec des bois de moyenne qualité. La solidité de l’ensemble est assurée par une méthode de triangulation.
Les fermettes peuvent supporter 150 kg/m2, c’est-à-dire le poids de la couverture, d’un plafond en plaque de plâtre et d’un peu de neige éventuellement.
La fermette est meilleur marché car elle est constituée d’un bois de faible section mais qui a été malgré tout traité pratiquement à cœur. Pour améliorer la solidité des éléments en bois, ils sont assemblés par des agrafes avec des pointes de courte longueur. Cela évite également les fissures. Pour conserver l’aspect économique de l’ensemble, il est possible de déposer des isolants en vrac au-dessus du plafond.
En revanche, la fermette possède en général des combles non aménageables, qui ne sont également la plupart du temps même pas exploitables pour du rangement ! Il faut, pour circuler dans le grenier, marcher sur des poutres, le plafond n’étant qu’une simple plaque de plâtre.
